Bouchons de liège

Bouchon en liège ou capsule ?

Vous êtes-vous déjà senti floué en achetant une bouteille… avec une capsule à vis ?

Dans cet article, nous vous expliquons pourquoi le bouchon en liège n’est pas si… romanesque que l’image qu’on en a. Pourquoi ne pas laisser une chance à la capsule à vis la prochaine fois qu’elle couronnera le vin que vous avez choisi.

Le bouchon en liège

Le liège est issu de l’écorce du chêne-liège, cultivé au Portugal, Espagne, Maroc ou Algérie. L’écorce une fois prélevée est séchée, nettoyée et découpée pour en faire des masses d’où on prélèvera le bouchon ou des granules de lièges agglomérés.

La qualité d’un bouchon en liège dépend de la qualité du bois d’origine. Moins le bouchon comprend de fentes, plus il est hermétique. Le son à l’ouverture de la bouteille, son origine naturelle, son aspect authentique… Voilà autant d’aspect du bouchon en liège qui lui confèrent les faveurs du grand public.

Mais on en oublie aussi que 3 à 4 % des défauts du vin proviennent du bouchon, ou plutôt de la molécule TCA qui contamine le bois. Notons que les bouchons en liège aggloméré bénéficient de procédés techniques de pointe qui éliminent les défauts du bois.

Nota bene


Le chêne doit atteindre un âge de 25 à 30 ans avant que l’on puisse enlever la première écorce dite « liège mâle » puis 10 ans avant de récolter la qualité dite « liège femelle » qui permet enfin de fabriquer les bouchons!

La capsule à vis

Par son aspect peu naturel, son silence obstruant ou son manque de rituel, la capsule à vis a mauvaise presse sous nos latitudes… Et pourtant, elle foisonne d’avantages.

Complétement hermétique, elle ne trahit pas la qualité du vin et ne le dégradera jamais. C’est en effet la plus perméable des fermetures.

Avec elle, c’est sûr pas de vin bouchonné… Et on dit même sur le canton de Vaud, qu’on s’habitue vite à son mélodique crissement typique de l’ouverture.

Le bouchon synthétique

Si le bouchon remporte toujours les faveurs parions qu’à l’avenir, vous vous en douterez un peu plus…

Il existe aussi un troisième type de fermeture de bouteilles, il s’agit des bouchons synthétiques. Fabriqué en polymère d’origine végétale (pas tous encore, mais de plus en plus), il est moins cher à la production.

Il possède les mêmes avantages que son homologue boisé et permet un vieillissement du vin en douceur avec une certaine porosité du bouchon qui permet le passage d’air et donc une évolution bienvenue dans les saveurs du vin.

Toujours est-il que l’aspect culturel rentre souvent en compte dans l’appréciation de la fermeture des bouteilles. En Suisse, une grande partie de nos vins blancs ont déjà des capsules à vis. La coutume ne dit pas si cette facilité d’ouverture l’a emporté sur le charme du liège.

Mais le plus simple dans cette histoire… C’est de finir la bouteille et de ne pas remettre de fermeture tout simplement.